Compositeur français, André Bon ne fait vraiment débuter sa production qu’à son entrée au Conservatoire de Paris. Sa rencontre avec Olivier Messiaen comme professeur de composition et son passage au Groupe de Recherches Musicales de Radio-France dirigé par Pierre Schaeffer sont déterminants pour sa formation. L’itinéraire reste ensuite exemplaire : en 1974, sitôt sorti du Conservatoire, il obtient le Prix de Rome et part pour la Villa Médicis.
Depuis toujours André Bon donne la priorité à la voix et la ligne mélodique, ainsi qu’au jeu des masses sonores, ce qui détermine un éventail bien précis de formations instrumentales : les œuvres lyriques et symphoniques constituent l’essentiel de sa production, représentant jusqu’à présent une trentaine d’ouvrages.
Ses deux opéras sont immédiatement reconnus comme apportant une contribution importante au renouveau de l’art lyrique et sont couronnés de Prix : celui de la « meilleure création » décerné par la Critique Dramatique et Musicale en 1987, celui de l’Académie des Beaux Arts en 1994. Parallèlement, s’imposent ses nombreuses œuvres d’orchestre, jouées dans les festivals internationaux et par les orchestres des radios.
Récemment, il a reçu le Prix des Compositeurs de la SACEM. Il vient d’achever « La Jeune Fille au Livre », opéra destiné à la télévision, et répond actuellement à deux commandes : un oratorio pour la l’ARCAL -Atelier de Recherche et de Création pour l’Art Lyrique- et une œuvre symphonique pour Radio-France.

Ses oeuvres