1958

Les trois chants sacrés datent de 1958.

Cette œuvre figure parmi les toutes premières expériences en matière de virtuosité vocale selon la composition moderne des compositeurs de la seconde moitié du XX° siècle : quart de ton, vibratos particuliers, sons nasaux, onomatopées percussives, positions de bouche notées avec précision, etc…

Ces trois pièces, formant un triptyque, se développent lentement dans une atmosphère étrange et assez statique.

1. Angelus n’utilise pas l’ensemble des huit voix (pas de basse). Les syllabes sont distribuées d’une voix à l’autre, et ici le texte sert davantage de prétexte à un univers sonore qui se situe hors du temps.

2. Requiem , plus sombre, emploie l’ensemble des voix dans un ambitus harmonique resserré, avec des mouvements rythmiques et mélodiques plus affirmés.

3. Gloire débute par des consonances vite irisées. Là, deux atmosphères s’opposent : l’une polyphonique et agitée, l’autre pesante et immobile.

Les compositeurs