Musique et adaptation dramaturgie : Jean-Christophe Marti

Mise en scène : Philippe Carbonneaux

Illustrations :  Christophe Sawadogo

Adaptation originale d’un passage du Talmud de Babylone par le compositeur lui-même, ce conte développe à chaque épisode une réflexion sur des problèmes cruciaux, politiques, philosophiques ou éthiques. Les rencontres d’Alexandre le Grand avec les Rabbis du désert du Néguev, puis avec des femmes d’Afrique, où la mégalomanie de l’empereur est mise à rude épreuve, sont le fait de légendes bien sûr. Mais elles posent un questionnement loin d’être inactuel.

 

La mise en espace de ce conte, destiné à tout public, propose une expérience très singulière : il s’agit de rendre tous les éléments du spectacle perceptibles  également à un public de sourds et de malentendants. Un comédien sourd jouera une grande partie du texte en langue des signes, de même qu’un percussionniste une partition visuelle aussi bien que sonore. Le sur-titrage de brefs extraits sera même envisagé, permettant aux entendants de lire quelques passages joués en langue des signes.

Le dispositif scénique et la mise en espace seront orientés vers la compréhension visuelle de la musique. La gestuelle du chef, du percussionniste et même des chanteurs sera mise en valeur, de même que la langue des signes.

Les compositeurs