Michael Finissy est né en 1946 à Londres.
C’est un compositeur prolifique dont la curiosité pour un grand nombre de musiques – notamment folk – s’associe à une fascination pour les structures mathématiques. Cette interaction entre des idées symbolisant la réponse innocente et inconditionnelle au fait de composer et des procédés intellectuels rigoureux donne fréquemment à son travail une qualité émotionnelle que l’on a appelé « la mélancolie heureuse ».
Cet équilibre entre ces deux forces a donner naissance à une grande variété de pièces, des plus « complexes » où des mélodies rythmiquement indépendantes sont empilées l’une sur l’autre, fragmentées et décorées, à des compositions centrées sur la qualité d’une ligne mélodique unique avec le plus simples des arrangements.
Michael Finnissy a été boursier au Royal Collage of Music de Londres où il a étudié la composition avec Bernard Stevens et Humphrey Searle et le piano avec Adwin Benhow et Ian Lake. Il a ensuite poursuivi ses études en Italie avec Roman Vlad.

Il a créé le département de musique de la London School of Contemporary Dance et été sollicité en tant que compositeur par de nombreuses compagnies de danse dont le London Contemporary Dance Theater, le Ballet Rambert, Strider et Second Stride.
Il a enseigné à la Dartington Summer School, au Winchester College, à l’école de Blatchington Mill, au Royal College of Music (département junior) et au Chelsea College of Art. Il est souvent invité en tant qu’intervenant extérieur dans de nombreux collèges et universités.
Il a également été « en résidence » au Victorian College of the Arts, à Caulfield en Australie et à l’Orchestre East London Late Starters. Enfin, il enseigne la composition à l’Université du Sussex et à la Royal Academy of Music de Londres.
Les festivals de Bath, Huddersfield et Ameida lui ont consacré des portraits. Sa musique est beaucoup jouée et radiodiffusée dans le monde entier. En tant que pianiste, il est impliqué dans les commandes de nouvelles pièces britanniques qu’il est amené à créer. De nombreux compositeurs ont écrit pour lui, notamment Elisabeth Lutyens, Judith Weir, James Dillon, Olivier Knussen, Nigel Osborne, Chris Newman, Howard Skenpton, Luke Stoneham, Andrew Toovey et John White.

En 1990, il a été nommé président de l’International Society of Contemporary Music et a été réélu en 1993.
En 1996, pour son cinquantième anniversaire, Ian Pace a donné l’intégrale de ses pièces pour piano, NMC Recording a enregistré certaines de ses œuvres pour orchestre et de musique de chambre et Scholar Press a publié un festschrift.

Ses oeuvres