Flûte, clarinette, trompette, trombone, violon, contrebasse, percussions.

Durée: 22 minutes

 

Première audition par Musicatreize le 26 septembre 1998 dans le cadre du festival d’Ile de France, au sein d’un programme de musiques chorégraphiques comportant Les Noces et Renard d’Igor Stravinsky.

 

Radieuses, les « danses du coucher du soleil », écrites en 1990 à la demande d’Eric Hawkins, sont l’une des dernières compositions de Maurice Ohana. Conçu pour un ensemble de sept instruments (flûte, clarinette en si bémol, trompette, trombone, violon, contrebasse et percussions), l’ouvrage, qui dure environ 22 minutes, est d’un seul tenant.

 

Il se présente comme une sorte d’étude  de rythme, en forme de variations à partir de quelques rythmes de base empruntés aux danses traditionnelles africaines ou ibériques, très librement traitées.

 

Lancée par un bref épisode en style de blues (« dans un noir velouté », précise le compositeur), l’œuvre se construit par la succession de très courtes séquences de vitesses et de rythmes contrastants, culminant sur un épisode strident (Daïmon).

Cet épisode, mené par le piccolo, la clarinette et le violon, est suivi d’un de ces « aléatoires » suspendus, ronde de fragments mélodiques tournant à des vitesses différentes.

 

« Doux, rêveur », est-il indiqué, avant que ne reprenne la danse sauvage.

Une séquence calme, « inexpressive », évoque fugitivement la figure minérale de la Dame d’Elche, célébrée en 1975 dans Sacral d’Ilx, pause avant la danse saturnale finale, qui récapitule les principaux rythmes de l’œuvre.

 

Christine Prost.

Les compositeurs