1933

Pour chœur mixte et instruments (piccolo, clarinette, tuba, 6 percussions)

 Durée : 6 minutes

 

C’est à la lecture d’un texte de Lampride (IIIe-IVe siècle) sur la mort de l’empereur Commode, traduite et commenté par Diderot dans sa Dissertation sur la poésie rythmique, que Milhaud conçoit l’idée de composer en 1932 cette courte mais remarquable partition.

Dans le prolongement des Choéphores et de L’homme et son désir, privilégiant pour la première fois la percussion, la mort d’un tyranexploite abondamment et démultiplie les caractéristiques rythmiques du texte. Créée aux concerts de la Sérénade le 25 mai 1933, l’œuvre a donné lieu, en cette occasion, à une illustration chorégraphique par la danseuse Alanova – Milhaud ayant cependant précisé par la suite qu’il s’agissait essentiellement d’une œuvre de concert.

 

 D’après Alain Poirier, Guide de la musique sacrée et chorale profane, Fayard

Les compositeurs