1948

– Les amoureux s’envolent…

– Ma première fois…

– Ma robe d’Amour

– Mon bouquet tout défait rayonne…

– Tes yeux voyagent…

Les Cinq Rechants (1948) est le dernier volet d’une trilogie symbolisant l’amour de Tristan et Iseult. On y rencontre des références thématiques aux œuvres précédentes (Turangalîla Symphonie, Harawi). Ce cycle explore les ressources de virtuosité de la voix placée dans des contextes divers et inventifs et celles de lignes isolées d’une exigence presque instrumentale. MESSIAEN écrivit son propre texte où il évoque plusieurs autres mythes d’amants célèbres, parmi lesquels Orphée et Eurydice et la légende de Barbe-Bleue. Il utilise une langue inventée se rapprochant du sanskrit et du quechua (péruvien ancien) dont les mots apportent les réponses à des questions phonétiques et rythmiques spécifiques.

D’après Harry Halbreich, in Guide de la musique sacrée et chorale profane, Fayard, 1993.

Les compositeurs