CONCERT
L’Armée des Romantiques :
Girolamo Bottiglieri, François James, violons
Caroline Cohen-Adad, alto
Emmanuel Balssa, violoncelle
Rémy Cardinale, piano

Avec la participation en levée de rideau des jeunes interprètes de l’IESM Extrait d’un trio avec piano de Beethoven (Op.70 N°2)

Au XIX e siècle, nombreux sont les romantiques qui se passionnent pour la musique baroque et tentent de lui donner une seconde vie : après Mendelssohn, La Malibran ou Pauline Viardot, Brahms est de ceux-là.

Comme dans les salons baroques ou dans ceux des Lumières, le salon romantique a le même désir de partager, de commenter, de communier dans la musique, d’explorer de nouvelles voies.

L’Armée des romantiques, un nouvel ensemble « engagé », qui joue sur instruments anciens, loin des dérives actuelles de l’ultra médiatisation, redonne une nouvelle jeunesse aux pièces de musique de chambre les plus inspirées du grand compositeur allemand.

Ensemble Musicatreize
Francesco D’Orazio violon
Roland Hayrabedian direction

Clément Janequin, Le Chant des oiseaux
Annette Schlünz, Ornithopoesia
Per Nørgård, D’Monstrantz vöögli
Luciano Berio, Sequenza VIII pour violon
Luca Antignani, Acqua di mare amaro

Les oiseaux constituent le fil rouge de ce programme conçu autour d’Acqua di mare amaro de Luca Antignani pour violon et douze voix, sur un poème de Dino Campana et créée cette année. Ils sont mis à l’honneur avec les saisissantes onomatopées du jubilatoire Chant des oiseaux, dans D’monstrantz vöögli pour « chants d’oiseaux sur CD et douze voix solistes » ou par Annette Schlünz dans Ornithopoesia, mais laisseront aussi la part belle au violon de Francesco D’Orazio, qui nous fera tout particulièrement montre de son art dans la Sequenza VIII de Berio pour violon solo.