2015
Création mai 2015 au festival Les Musiques du gmem-CNCM-marseille
Le vers d’Arthur Rimbaud, « J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies », extrait du Bateau ivre, est le moteur de cette divagation poétique débutant par une espèce de nuage flou et enneigé pour se terminer dans une énergie quasiment électrique. Le rêve et l’imagination, vecteurs essentiels d’une forme musicale, sont étayés par un important effectif instrumental et vocal, d’une centaine d’exécutants.
Ce Grand orchestre de 70 musiciens et plus d’une trentaine de choristes, dans lequel se déchaînent quelques forces telluriques, se résout in fine par un long écho qui va mourir sur des rives apaisées. Une Symphonie qui ne respecte pas vraiment les parties classiques de cette forme mais seulement l’évocation de trois ambiances spécifiques : Nocturne, Scherzo et Cantate sur un texte de Stéphane Mallarmé.
Georges Boeuf